
la purée d'à côté
Moi et mon regard qui fait peur. On te demande d'enfiler chaque matin ma voix sur le podcast. La purée d'à côté, nuance marmelade. Parce qu'il s'appelle (vraiment) comme ça. Sors le vin, le fromage et le lait riz coco. Imagine-moi, couronne de fleurs sur la tête, je viens d'enfiler ma queue de sirène, me prendre pour la reine du bal, ouragan tropical. Je suis indécente, c'est que le début.

Bande annonce. La purée d'à côté. Nuance marmelade. Une voix qui va te faire du bien, dans ton caleçon ou ton slip coton. On ne va parler que de sexualité cul, on va parler d'amour, de désir, apprendre à nager au beau milieu des requins, se prendre des vagues déferlantes, enfiler sa queue de sirène, et faire éclater sa putin de lumière. Tu vas te souvenir de moi et de mon visage. Imagine-moi comme ta marraine la bonne fée, le culot au bord des lèvres. Parfois indécente, et ce n'est que le début.

Cendrillon ne tient pas sur ses talons. Elle était de celle qui aime avec son âme. Tout ou rien. Bibidi Bobidi Bou dans ma (ta) gueule. Ramasse ma pantoufle de vair que je monte sur ton dos. Le mascara dégouline. Tu voudrais des barres de rire au milieu des larmes de croco. Plus d’amour, de sincère brut en bouche, et du désir partout. C'est là.

Il était une fois. Une conteuse d’histoire. D’histoire bien réelle. Du sable dans les pensées et dans sa culotte coton. La belle au bois dormant faisant semblant d’aller bien. Elle était fatiguée qu’on joue avec son cœur pur. Si triste de voir que même les personnes les plus proches se foutaient de sa gueule. Ils voulaient juste qu’elles se taisent à jamais. Alors, ils la couvraient de mots sans effort. Puis, elle se réveilla si fort que le ciel entendit son âme pleurer. Une forêt de ronces s’immiscerait - désormais - entre le grand méchant loup (louve). Jusqu'au bout jour, où un (joli) crapaud se transformerait en un prince (presque) charmant.
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